Beyrouth, le 25 septembre
15 h 16, temps très chaud et lourd
Hôtel Golden Tulip
Je profite d’une petite pause dans cette journée bien remplie, dans cette ville reine de la bagnole, du klaxon et certainement des promoteurs immobiliers. D’ailleurs, on dit ici que les gens veulent construire de hauts immeubles pour voir la mer mais que bientôt on ne pourra plus voir le ciel.
Hier, j’étais trop fatigué et encore collé à mon hublot pour vous donner quelque impression que ce soit.
Une arrivée à Beyrouth, à la nuit tombée, avec notre présidente Claudine Dussollier. C’est Abdo, une connaissance de Claudine, qui est venu nous chercher à l’aéroport. Il dirige ici le théâtre Shams dans lequel nous sommes accueillis. Mélanie y a installé son atelier couture et c’est aussi là que Martine répète avec son équipe de onze comédiens locaux. Lorsque notre avion s’est posé à Beyrouth, ils étaient en action dans la rue avec leur troupe créée pour l’occasion au nom évocateur des Platon du béton.
Assis à l’arrière de la voiture, la fenêtre ouverte (il fait chaud, lourd et moite !), je découvre les quartiers de Beyrouth. En fait, j’ai l’impression que les choses me sont familières tant cette ville fait partie du patrimoine médiatique de ma génération. Nous filons à l’hôtel - le Golden Tulip - qui se trouve juste derrière l’ambassade de France. Un hôtel de 15 étages qui ressemble à tous ceux que l’on peut fréquenter quand on voyage. Une tour moderne, sans charme, aux chambres climatisées, comme ça vous n’êtes pas dépaysés. Les valises posées, direction un bar où nous avons rendez-vous avec toute l’équipe. Présentations, immédiatement le ton est posé, le sourire est de mise. Martine et Mélanie ont l’air chez elles. Visiblement, tout le monde est content de cette première intervention dans les rues de Beyrouth. Au son de leur voix, ils ont eu des émotions...
Je vous laisse, je dois filer les rejoindre. Ils vont jouer ce soir dans un quartier. Je vous raconterai...
À suivre...
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vendredi 26 septembre 2014