– Création 2011
A ses débuts, le cinéma n’était qu’une attraction foraine, où le public se pressait de venir en famille les dimanches et jours de fêtes. Devant l’engouement pour ce nouveau mode d’expression, l’industrie s’en empare. Melies, Pathé, Gaumont deviennent les principaux fournisseurs des forains.
Ils participent à son essor bien avant que cet « art mineur de divertissement, rejeton illégitime du théâtre » ne devienne le Septième Art. En vingt années à peine, le cinéma s’impose comme une des formes de spectacle les plus populaires.
Le projet se décompose en deux temps : la réalisation du film puis l’adaptation théâtrale de la projection.
Le film est avant tout un prétexte au spectacle qui sera sa projection, nous avons fait le choix du western, car c’est un genre qui ne cesse de mourir et de renaître de ces cendres. Il est un souvenir désuet ou nostalgique pour les uns ; une découverte pour les autres.
Le film est présenté comme étant une archive datant de 1919, le premier western long métrage français, tourné par la famille Annibal au sortir de la Grande Guerre.
L’adaptation théâtrale : les habitants de Dell Rapids, paisible village d’agriculteurs, sont bien trop poltrons pour aller jusqu’à Madison, témoigner contre Fat Parker, le terrible desperado qui a pourtant terrorisé la région. Seule Jenny Hardkiss, une jeune fille, accepte de le faire, au risque de sa vie. Avec quelques volontaires, le shérif l’escorte au cœur du territoire sioux…
mercredi 24 février 2010