Le Moulin Fondu


Coopérer à l’international , L’intervention artistique dans l’espace public à Beyrouth , Beyrouth, le festival du Bois des Pins , Lettres de Beyrouth

Dimanche 21 septembre
- par Martine RATEAU

Bon, bien... 3e jour,
Les ressentis arrivent - normal -
Le pourquoi du comment d’être dans la rue, (ahhh !)

Les discussions font partie des répétitions que les traductions en arabe rendent vivantes au possible.
Qu’est ce que le groupe souhaite dire sur le macadam !!
Ce groupe éphémère cherche son identité - troupe toute fraiche, composée de personnalités, d’expériences artistiques diverses qui ont peu la pratique du chœur et de la rue.

La ville, une histoire, la gouvernance...
Il y a tant de choses qu’ils souhaitent exprimer...
Tout se mélange un peu dans les choix et la manière de les exprimer ;
Dénoncer sans faire de vague (pas facile),
Leurs contradictions s’enchaînent
A quel niveau mettre le curseur ?
Dire sans déranger !!

Accepter le leader
Faire le choix de ce qui peut être accepté par les habitants (je ne parle pas, même pas de public).

Tout ce beau questionnement quand on se rend compte que jouer dans la rue n’est pas anodin.

Le groupe continue les répétitions avec ses / ces questionnements.
C’est une belle entité de jeunes Beyrouthines et Beyrouthins qui ont conscience de leur ville, qui souhaitent que leur action ait un sens...

J’apporte mes connaissances techniques de la rue (je ne suis pas d ici).
je les incite à faire leurs choix, à décider par eux mêmes jusqu’à quel niveau ils revendiquent et assument ce qu’ils proposent, ce qu’ils jouent.
Oh, rien de grandement subversif, ce sont des non-violents qui souhaitent jouer dans la douceur, la bienveillance en contraste de la ville aspirateur.
Ils sont très respectueux du regard, de la place des habitants dans cette ville dense, cahoteuse, chaotique.
Pas de « pathos », je veille, humour, distance, joie sont au rendez vous.

Il y a, dans les 3 interventions purement rue, de l’improvisation de haute voltige. Elles sont différentes des interventions dans le Bois pendant le festival, en nocturne, très nocturne.

Vous l’aurez compris, cette recherche est loin d’être un Service de convivialité pépère.

Je pense, que le groupe continuera son chemin après mon passage.

Mélanie continue le vestiaire, chacun a son costume attitré, elle est sur la phase de personnalisation.

Claudine, Jean Raymond, lorsque vous arrivez mercredi, nous serons en intervention à la limite du quartier de Sabra

Chaleur presque supportable, les journées s’enchaînent, denses comme les créations.

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mardi 28 octobre 2014


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