Photo : Hélène Jayet
Quel est ton parcours ?
J’ai commencé le piano à 11 ans, puis le trombone à 14 ans, et j’ai poursuivi par 3 ans de saxophone dans la foulée. Je suis arrivé à Paris en 2006 pour faire une école de Jazz ARPEJ puis l’EDIM. Je joue actuellement dans plusieurs formations de jazz, salsa, funk, fanfare, comédie musicale, swing... et pratique le trombone sur des échasses auprès d’une compagnie colombienne.
Et là, me voici avec le Kelin-Kelin’ Orchestra
Pourquoi as-tu choisi d’être artiste ?
J’ai commencé le trombone un peu contre mon grès ! Lorsque mon père m’a inscrit au conservatoire, j’étais déjà vieux (14 ans) et il n’y avait plus de places dans la classe piano... il en restait dans le cours de trombone ! J’avais déjà cette idée en tête mais mon prof m’a ensuite vivement poussé à en faire mon métier. A la Réunion, j’ai tout de suite trouvé du boulot au conservatoire en tant qu’assistant de mon prof. C’est en venant à Paris, en 2006, que tout s’est gâté ! Je ne connaissais personne, il a donc fallu attendre 2017 pour que je m’en sorte réellement.
Ton rôle dans le spectacle « Peaux bleues » ?
Je suis musicien / interprète / comédien / chanteur et mon défi est de jouer le rôle d’interprète et de comédien !
Photo : Hélène Jayet
Qu’est -ce qui t’a convaincu de participer au projet « Peaux bleues » ?
J’ai voulu voir de nouveaux horizons car j’aime bien la nouveauté. Tout comme en musique, j’aime jouer plusieurs styles.
Pendant le confinement, comment travailles-tu ? répètes-tu ?
Pour moi ça ne change pas de d’habitude, c’est juste plus long. Je joue du trombone, je relève des solos (à l’oreille, je remets sur partition des solos d’instrumentistes, des chorus, des improvisations…), je lis, je cuisine et je fais du sport en fin de journée.
Quel est ton truc réconfortant ?
Quand je joue du trombone ou quand je me mets au piano tout va tout de suite mieux donc dès que j’ai le blues ça marche à 99,99 % à chaque fois....
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lundi 25 mai 2020