– Et si les citadelles se mettaient à rêver…
Depuis 26 ans, notre compagnie écrit et dessine des histoires qui s’adressent aux villes et à leurs habitants. Pouvoir mettre à profit notre écriture et nos expériences pour raconter à toute une région une histoire est une formidable opportunité. La démarche initiée par ce projet est forte de sens : Les Citadelles agissent comme un trait d’union entre ces collectivités et leur population, prétexte à la découverte et à l’échange. Il s’agira pour nous de suivre le chemin entamé l’an dernier par la Compagnie Carabosse lors de la première édition intitulée « Les Citadelles de feu ».
Le 24 mai, à Rodemack nos images et celles de la compagnie Carabosse fusionneront pour un passage de relais poétique, ouvrant alors à notre compagnie la route des Citadelles. Bitche, Longwy, Saarlouis, Toul et Marsal, accueilleront cette année nos mirages : « Transhumance, l’heure du troupeau » (sous réserve), « Les Trottoirs de Jo’Burg… mirage » et « Toro ».
– Rodemack, le 24 mai
Parcours poétique
mis en lumière par la compagnie Carabosse
En prenant le temps, à la nuit tombée.
A partir de 21h34, il vous faudra franchir la porte.
Et sous les étoiles exactement, laisser vous aller à la flânerie.
De mirages en mirages, les Pousse aux rêves vous indiqueront le chemin des éléphants.
Ce soir, Rodemack fait un rêve.
Pour cette première rencontre avec le public Lorrain, la compagnie Oposito propose une promenade poétique, imaginée avec la compagnie Carabosse. Une étrange Transhumance fait une halte à Rodemack . Comédiens, musiciens et animaux automates peupleront à la lueur des flammes de Carabosse la cité de Rodemack.
Création 1997
Transhumance, l’heure du troupeau est une arche sans déluge, sans Noé, une arche refuge pour nos rêves, rempart à l’indifférence, un vaisseau aux émotions d’antan, quand l’homme vivait au rythme des saisons.
Transhumance, l’heure du troupeau est une métaphore sur la transhumance. Un grand rêve voyageur traverse la ville repoussant les frontières du possible. Une allégorie, un hommage aux gens du voyage, aux colporteurs d’histoire et autres poètes, un coup de chapeau aux conquérants de l’inutile.
Nous nous sommes préparés à cette aventure, nous l’avons fait à notre mesure avec le meilleur des multiples rencontres cultivées au cours de ces vingt dernières années. Transhumance, l’heure du troupeau est un spectacle conséquence de nos expériences, il s’inscrit dans le temps, se nourrissant de chaque étape. Notre voyage a commencé en 1997, aujourd’hui fort de ses 32 étapes, 2 500 personnes auront interprété notre partition imaginaire, nous permettant de faire partager notre rêve à plus de 200 000 spectateurs.
Création 2001
– Le 5 juillet à Bitche (57) : départ à 22h33 du parvis de l’église Sainte-Catherine
– Le 26 juillet à Longwy (54) : départ à 22h12 du pont de l’avenue de Mercy
– Le 30 août à Toul (54) : Départ à 20h54 de la porte de la Moselle
Ces dernières années, l’itinéraire d’Oposito a mené la compagnie à se produire sur le continent africain, en Ethiopie puis en Afrique du Sud. Ces aventures, subtiles et complexes mélanges de mirages et de réalité, resteront à jamais imprimées dans la vie d’Oposito comme des temps émotionnels puissants, de ceux qui vous coupent le souffle, bouleversent votre esprit et nourrissent vos sens. La troupe ramène de ces voyages une nouvelle parade, hommage aux femmes et enfants de ce continent.
Création 2006
– Le 16 août à Saarlouis (Allemagne) : départ à 22h07 de Holtzendorflerstrasse - Höhe Walgraben
– Le 13 septembre à Marsal (57) : Départ à 21h07 de la place de la Porte de France
Après « Transhumance, l’heure du troupeau » et « Les Trottoirs de Jo’Burg…mirage », TORO est le troisième volet du triptyque annoncé des grandes parades allégoriques de la compagnie Oposito.
Pourquoi TORO ? Parce que depuis 20 ans, Oposito sillonne les villes de France et d’ailleurs, pour y produire ses corridas chimériques. Mais aussi parce que la « relation » que l’homme entretient avec le taureau dépasse les histoires d’arènes. Depuis la nuit des temps, et ce dans plusieurs civilisations, l’homme n’a cessé d’y projeter les fantaisies de son imagination, du Minotaure au « taureau bravo », tantôt dieu ou animal sacré. Son histoire est fascinante, « c’est l’histoire de ces rêves et de ces émotions les plus profondes ».
vendredi 10 octobre 2008