Mercredi
18 août
Les boules ne sont pas là, les boules devraient arriver, les fameuses
boules ne sont toujours pas là. Du coup, c'est nous qui commençons
à les avoir.
Afrique, pas Afrique ? Où, quand, comment ? Il n'y a rien à
comprendre, c'est comme ça.
Histoire de ne pas perdre de temps dans ce marathon, on commence donc
par ce qu'on a sous la main
et c'est nous qui finissons habillées
sous la douche froide.
On s'adapte, George nous guide de ce côté de la planète,
efficace. Et on n'a pas de temps à perdre, ça démarre
sur les chapeaux de roue.
Question paysage, le jour c'est building et barbelés, la nuit c'est
la tour Coca-Cola qui clignote au dessus de tout et de tout le monde.
Alors que moi, je cherche le point d'équilibre de ma lampe de chevet
pour que l'ampoule reste allumée.
Mercredi
25 août
Werner, Lorin, Jeanno, Karen, Eric, Herman, Terrence, Neo, Nicolas, Stephan,
Pauline, Naledi, Lené, Moses, Wesley, Dorcas, Jabulani sont enfin
là.
Après plusieurs jours d'interrogations et de décalage, les
boules de polystyrène sont arrivées et les étudiants
aussi. Les échanges se font au fur et à mesure que les poupées
se construisent.
Chaque jour nous les connaissons un peu mieux et les découvrons
de plus en plus motivés, alors que le travail répétitif
aurait pu les décourager.
Chacun d'entre eux nous dévoile à sa façon un monde
duquel nous n'avions jusqu'ici aperçu que de brèves images.
Lundi 6 septembre
Le "fat cake" du matin, mythe ou réalité ?
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