La compagnie Oposito


Les spectacles - Compagnie Oposito , les anciens spectacles de la compagnie oposito , À la vie à l’amour , Les étapes de création

Laboratoire de création - novembre 2003

Mélanger...Toujours mélanger ....

Jeudi 20 Novembre 2003 à 8h57

Premier jour. Rendez-vous dans la salle de répétitions du Moulin Fondu.

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Jean-Philippe Dejussieu, le chef d’orchestre, fait chauffer un choeur au réveil, à peine bourgeonnant mais déjà fort de ses racines ... Des mois de travail, de rencontres avec les différents laborantins embarqués dans cette aventure. Les voilà tous réunis. Dans ce choeur on y retrouve les Oposito, avec Jean-Philippe, ils ont pris des cours, étudié leur tessiture et les chants d’Opéra. Monsieur le chef de choeur a aussi invité des choristes, ils sont 25 ce matin à chanter ensemble au son des gammes de piano. Créer un choeur, c’est construire un but, une attitude, une manière de communiquer, de se déplacer. Dans ce laboratoire, il faudra tester, réunir toutes les éprouvettes, il faudra aussi créer des liens entre les choristes, le chant et la rue ... Construire un nouveau spectacle, une sorte d’Agora-Opéra ... Les "chanteurs" et les "gens de la rue", deux métiers qui s’accorderont dans la joie et le plaisir ...

Introduction de Jean-Raymond Jacob au choeur des laborantins - Salle de répétition du Moulin Fondu

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« Je sais où je vais, mais je ne sais pas comment je vais y aller ... On ne peut y aller qu’ensemble. Pour vous donner une vision de ce laboratoire, toutes les matinées, travail intensif du choeur avec Jean-Philippe, pour arriver à le fabriquer et l’après-midi laboratoire de recherches de mouvements de ce choeur, pour essayer de trouver des mouvements qui vous appartiennent, une manière de se déplacer dans la rue. Bien évidemment, ces exercices se feront sans musique et à l’exterieur parce qu’on considère que ce labo est un peu un crash-test... »

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ENTREVUES

CORINNE BAUDESSON & DOV COHEN vendredi 21 novembre à 10h54

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A la pause, rendez-vous dans l’atelier couture de Fabienne et Philou. Corinne et Dov comédiens des "Trottoirs de Jo’burg... mirage" et nouveaux embarqués dans l’aventure discutent de la première journée de travail. Petite entrevue détendue et complice ...

Dov : L’ambiance est bonne, on rentre dans un monde que l’on connaît peu mais en même temps ce sont des gens du spectacle. On se retrouve tous dans l’expression, que tu chantes, que tu parles ... tu exprimes quelque chose ...

Corinne : On a le sentiment de pouvoir soutenir certaines personnes qui sont neuves au niveau du jeu et qui en retour nous soutiennent au niveau du chant. Les sopranos nous rejoignent en mezzo par exemple.

Dov : Moi je suis gros Basse 1. Avant je confondais tout, pour moi, la voix grave, c’était ténor, TENORRRR.

Corinne : J’ai toujours chanté, mais je n’ai jamais pris de cours de chant qui me permettent d’identifier ma voix et de savoir en quelle tessiture je chante

Dov : En tout cas ce qui est super, c’est l’ouverture que ça crée. Tu fais des gammes le matin, et t’as vraiment l’impression d’être ouvert, de ne pas casser ta voix

Corinne : Une soprano me disait ce matin qu’elle préferait que l’on prenne plus de temps entre les exercices et de ne pas commencer trop tôt le matin. Et ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les professionnels ... A l’opéra, tu ne commences jamais à 10 heures ...

Dov : Ils n’ont qu’à se lever deux heures avant ... le propre du comédien, c’est l’adaptation ! (sourire bêta)

Et les exercices dans la rue ?

Corinne : On leur parle d’écoute, de travail de choeur, de migrateur inversé, ce sont des termes propres à la rue, qui indiquent des positions, des déambulatoires particuliers

Dov : Et puis après, il y a un langage qui se crée pour tout le monde, un langage commun, des mots vont surgir, on les mettra en relation avec des images. Hier, c’était une journée assez fatigante, je me suis aperçu que si j’ai une activité très physique, il faut absolument que je me pose avant de chanter, on a tout de suite chanté après avoir couru, et c’est galère !

Corinne : C’est ça le travail qui va être le plus dur pour les chanteurs et les comédiens, c’est le travail de souffle dans la rue. Il faut le travailler énormément ... Mais ça on le verra au fur et à mesure des spectacles, comme pour les Trottoirs de Jo’burg, c’est la même mécanique, au bout de deux spectacles, tu sais à quel moment il faut souffler, à quel moment tu es en tension ...

jeudi 26 octobre 2006


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